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14 juillet 2008

sur la route (Jack Kerouac)

éditions Gallimard, Folio Poche (publié pour la première fois au USA en 1957, première édition française en 1960 (1972 pour la collection Folio)) 437 pages

(ceci est une vieille présentation, mais j'ai la flemme d'en faire une meilleure...)

    Présentation :
Jack Kerouac est un de ces écrivains mythiques qui par le seul énoncé de leur nom arrivent déjà à nous plonger dans tout un univers, tout un état d'esprit, et qui nous font rêver avant même que l'on ait l'idée d'ouvrir un seul de leurs livres. Est-ce par ce que son nom est indissociable de la Beat Generation et que, au même titre que ce livre, il semble en être l'archétype, bien plus qu'un auteur parmi d'autres dans ce « renouveau poétique qui secoua l'Amérique au rythme du be-bop », et qu'au travers lui c'est tout les autres que le temps a eu tendance à faire oublier que l'on croit retrouver, ou tout simplement parce que c'est un auteur majeur et important et qu'à ce titre, il est présent partout de manière anonyme et diffuse dans notre culture et que l'on croit en être investi sans même avoir à connaître sa littérature. Allez savoir. Sur la route est ainsi un livre mythique qui pourrait garder toute son influence rien que par son nom et par sa renommée et la réputation de son auteur. Mais se contenter de cela serait passer sans doute à côté de l'essentiel. Traduction : il faut le lire.

    Résumé :
Sur la route est l'histoire des errances à travers toute l'Amérique, de New-York à San Francisco, constituée de sempiternels aller-retours, de changements de plans et de complications d'un groupe d'amis, dont le nombre et la constitution changent, mais dont Dean Moriarty et "Sal", le narrateur, restent le noyau central et sont présents d'une manière ou d'une autre du début à la fin. Tout le roman semble n'être qu'une course effrénée pour suivre et tenter de comprendre Dean Moriarty, un jeune homme sorti de prison, désireux d'apprendre à écrire et de s'instruire, qui se démarque par son aptitude incroyable à voler des voitures et son flot ininterrompu et incompréhensible de paroles qui à lui seul lui vaut d'avoir une cour autour de lui, fascinée et attentive. Dean court à New-york, à San Francisco, A Denver, file à travers le désert en train, en voiture, en stop, file droit jusqu'à Mexico, pour revenir ensuite à New-York, puis San Francisco. Et dans chaque ville, c'est toujours le même programme : course effrénée chaque nuit dans les bars et les clubs à écouter du jazz, à se saouler et à discuter avec tout le monde.

    Critique :
Sur la route est un roman à clé. Quel plaisir incroyable de découvrir, à leur arrivée dans le sud, Burroughs derrière l'allias de Old Bull Lee. De découvrir Allen Ginsberg derrière les traits de Carlo Marx grâce aux quelques indices disséminés tout au long de l'oeuvre. Avec Jack Kerouac et Neil Cassady dans les "deux rôles" principaux, et tous les autres qui restent encore pour moi à l'heure actuel de simples personnages. Cela nous offre un regard sur ces auteurs autre que celui permis par leur propre littérature, quelques détails sur eux, etc. En ce sens, ce roman est presque un document. Mais ce livre est aussi et surtout un incroyable roman d'aventure.

    Question, réflexion, ce qu'on en tire :
Rien de bien intellectuel, mais quelque chose de plus important. Ce roman donne envie de sortir de chez soi, de se balader, de traîner, une sorte d'élan vital que seul ce livre a peut insuffler et qu'il faut lire, sans quoi on prend le risque de passer à côté de nombreuses choses. C'est une impulsion qu'il donne, une injonction à vivre l'instant dans une joie sincère et un émerveillement à toute épreuve, seulement, même après cette lecture, tout le monde ne mène pas la vie de Jack Kerouac...

    Passages, citations, extraits :
« Vingt dieux, mon pote, il y a tant de choses à faire, tant de choses à écrire. Comment même commencer à tout coucher sur le papier, sans ces contraintes raffinées et toutes ces entraves, quoi, les tabous littéraires et les frayeurs grammaticales... » (p20, folio)

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